Beaucoup de musiciens célèbres sont atteints de dyslexie. Les enfants dyslexiques sont très créatifs et ont souvent beaucoup d’imagination. Par contre, la lecture et la reconnaissance des notes reste un grand défi pour eux. C’est pourquoi, la chercheuse et flûtiste Judith Pertz a rédigé un manuel pour les professeurs de musique afin de les aider dans leur accompagnement. Elle a également découvert que:
Apprendre à faire de la musique dès le plus jeune âge peut contribuer à détecter rapidement les signes de dyslexie.
Apprendre à faire de la musique peut minimiser la peur de l’échec chez les enfants atteints de dyslexie.
Cela augmente la confiance en soi
Wolfgang Amadeus Mozart, John Lennon, Robbie Williams. Qu’est-ce que ces noms ont en commun si ce n’est que ce sont des musiciens célèbres? La dyslexie!
En véritable enfant prodige, Mozart composa très tôt des partitions au piano. Et ce, malgré le fait qu’il ait non seulement lutté contre la dyslexie, mais aussi contre le TDAH, l’autisme et l’épilepsie.
John Lennon, musicien de renommée mondiale et chanteur des Beatles, n’a découvert que tard dans la vie la raison pour laquelle il avait des difficultés à lire et à épeler les mots. Cela ne l’a pas empêché de faire de la belle musique.
Qui ne connaît pas « Angels » de Robbie Wiliams? Il n’était pas fan de livres non plus. La raison était évidente. Il ne parvenait pas à s’habituer à la lecture.
Que savons-nous?
On ne sait pas encore grand-chose des liens entre la dyslexie et la musique. Alors, que savons-nous pour le moment?
Que faire de la musique est tout simplement sain pour votre enfant.
Que parvenir à bien jouer une chanson après beaucoup de pratique engendre beaucoup de satisfaction. Ce sentiment de réussite rend heureux tous les enfants.
Qu’apprendre à jouer d’un instrument de musique permet de développer de précieuses compétences motrices, sociales et cognitives.
Que la pratique de la musique est un très bon défouloir pour les émotions.
Qu’attendez-vous pour vous lancer dans la musique?
Une recherche intéressante
Judith Pertz, flûtiste, a mené des recherches sur les liens entre la dyslexie et la musique. Ses conclusions ? Apprendre à jouer de la musique dès le plus jeune âge peut aider à reconnaître plus rapidement les signes montrant une prédisposition à des problèmes de lecture. La difficulté à acquérir des automatismes typique de la dyslexie se manifeste aussi dans l’apprentissage des rythmes et des notes. Bien que le solfège commence assez tard en Belgique, il existe des méthodes (comme la méthode Suzuki) permettant aux jeunes enfants de commencer à pratiquer un instrument de musique sur base des sons et des rythmes. Repérer de façon préventive les signes montrant une prédisposition à des problèmes de lecture permet d’avoir l’accompagnement idéal à temps. C’est important, car s’attaquer à un potentiel problème de lecture dès le début permet d’éviter beaucoup de frustration et d’anxiété.
Les enfants dyslexiques sont souvent très créatifs et ont beaucoup d’imagination. Qualités dont tout bon musicien doit avoir besoin. Mais, dans ce cas, le solfège est un véritable défi.
La contribution importante d’un professeur de musique
Une autre conclusion vraiment cruciale de la recherche de Pertz est que les professeurs de musique peuvent aider activement à minimiser la peur de l’échec, qui, avec le temps, se développe souvent chez les enfants ayant des problèmes de lecture et d’apprentissage, comme la dyslexie. Le renforcement de la confiance en soi grâce à la musique apporte une grande satisfaction aux professeurs de musique et joue toute la différence pour l’enfant.
Avoir un problème de lecture ou d’apprentissage ne facilite pas la vie. Cependant, il existe de nombreux arguments en faveur de l’apprentissage de la musique. Sans parler du fait que l’amour de la musique peut aussi vous procurer beaucoup de joie et de satisfaction.